Grâce à l’expertise d’une société de portage salarial, un professionnel autonome peut mettre pleinement en avant son efficacité et se consacrer à son activité. En parallèle, le portage salarial permet au porté d’avoir la même couverture sociale que tout salarié et donc lui offre une véritable sécurité par rapport au statut de l’indépendant par exemple.
En tant que tremplin vers l’emploi ou la création d’entreprise, le portage salarial favorise la vitalité de notre économie et s’avère être un nouveau levier de croissance économique pour la France. De même, pour les entreprises, en particulier pour les PME, qui ont souvent besoin de se recentrer sur leur cœur de métier et parfois d’externaliser les moyens de leur développement (administratifs principalement), il apporte une offre de sous-traitance compétitive.
De par la sécurité et l’accompagnement qu’apporte le portage salarial, ce statut lève les freins à la création d’activité. Le portage salarial s’avère être, dans un contexte actuel de fort taux de chômage, une bonne alternative professionnelle. Toutefois, à une époque où le respect des valeurs sociales, morales et environnementales est exigé, chaque secteur d’activité et chaque entreprise doit montrer aux clients et aux investisseurs comment il se positionne face à ces nouvelles règles d’éthique.
Il serait donc intéressant de voir en quoi l’éthique peut valoriser l’activité du portage salarial pour montrer qu’elle est une véritable alternative à l’emploi de demain. Puis, il faudrait s’intéresser au cas d’Umalis Group, première société de portage salarial à être cotée en bourse, afin de voir comment l’éthique peut créer de la différenciation face à ces concurrents et notamment en être un levier financier, en favorisant la confiance des investisseurs par exemple.
I - Les leviers conjoncturels de croissance du portage
Tout d’abord, lorsque nous parlons d’éthique au sein des domaines de l’entreprise et notamment du domaine financier, nous faisons directement référence au respect juridique des règles et des principes commerciaux, aux multiples questions morales issues de l'activité économique, et aux devoirs et obligations d’une personne se livrant aux activités d'échanges et de commerce.
L’éthique s’avère donc être un enjeu non négligeable pour la croissance et nous allons montrer en quoi elle valorise les points forts déjà présents dans la structure même du portage salarial. Il est important d’étudier dans un premier temps les points forts du portage salarial puis de montrer comment ils peuvent être davantage valorisés par l’éthique.
A - Une solution d’avenir au salariat actuel
Le portage salarial permet à un professionnel d’être indépendant et autonome. Sans structure juridique spécifique, cette activité donne l’opportunité à un salarié d’exercer sa fonction en tant que travailleur indépendant. Comme tous les salariés, le porté est rattaché à la société par un contrat de travail. Par conséquent, il bénéficie de tous les avantages d’un salarié normal comme la sécurité sociale, les droits au chômage, la retraite, la prévoyance et encore bien d’autres. La société de portage gère l’administratif : la fiscalité, la comptabilité et les aspects juridiques. De cette façon, le travailleur indépendant peut se focaliser sur sa mission. Donc, un atout du portage salarial est qu’il s’avère être une alternative au marché du travail actuel.
Il donne l’opportunité à de jeunes entrepreneurs de lancer leur activité sans se soucier du travail administratif, ce qui leur laisse beaucoup plus de temps pour se consacrer à leurs recherches et au développement de leur business model.
Ainsi, dans son utilisation, le portage salarial s’avère être une alternative à l’entreprenariat habituel. Cette activité, en plein boom, a d’ailleurs reçu en 2014 le soutien du gouvernement français qui annonçait vouloir en faire un outil pour résorber le chômage structurel chez les seniors. En effet, le type de statut proposé par une société de portage est déjà très répandu chez les consultants dotés d’une solide expérience professionnelle et de compétences très recherchées par les entreprises.
Désormais encadré, le portage salarial devient progressivement un levier de croissance et une solution d'emplois pour tous. En France, si le secteur affiche une croissance moyenne annuelle de 35 % et si il a bénéficié à environ 200 000 Français depuis 15 ans, notre pays compte seulement 48 000 salariés portés contre 6 millions en Europe. Donc, le portage salarial a un potentiel de croissance encore immense.
Qui plus est, l’économie française est tertiarisée. Les outils de l'emploi doivent s'adapter plus vite aux évolutions et aux nouvelles relations entre donneurs d'ordres et prestataires, entre employeurs et salariés.
Ces pistes tendent vers plus de simplification et de flexibilité comme demandé par les entreprises alors même que la problématique d'embauche dans les TPE et les PME/PMI est prégnante. Manuel Valls a d’ailleurs annoncé vouloir en faire sa nouvelle priorité. Il est donc essentiel d’insister sur le potentiel de croissance du portage, désormais soutenu par l’Etat.
B - Le portage s’ouvre aux secteurs porteurs de notre époque (Santé, R&D)
De nos jours, de plus en plus d’entrepreneurs s’intéressent au marché des nouvelles technologies dont le potentiel de croissance et de profit sont conséquents. Toutefois, chaque changement de paradigme dans l’économie bouleverse souvent les codes éthiques et il se trouve que certaines innovations ne semblent pas respecter ces règles (par exemple le gaz de schiste très polluant ou les nouveaux médicaments comme le Médiator).
Aujourd’hui, le portage salarial s’ouvre de plus en plus aux secteurs d’activité en pleine croissance, et notamment à la R&D. Bien que ce secteur devienne vital pour l’économie d’un pays, il ne reste pas moins important qu’une éthique semble indispensable pour accompagner le progrès. Aujourd’hui, comme les contraintes qui pèsent sur les métiers des études et de l'ingénierie sont très spécifiques, des sociétés de portage salarial comme Didaxis ont développé depuis les années 2000 des solutions uniques de portage salarial adaptées et destinées à l'ingénierie et aux nouvelles technologies.
Par exemple, les consultants et experts de JAM et Didaxis en études et ingénierie ont pour vocation d’accompagner les entreprises dans la conception et le développement de projets innovants. Dès lors, le portage salarial s’ouvre davantage au conseil en recherche et développement, en innovation et technologie ou bien en exploitation et gestion des échanges de produits industriels et tertiaires.
De même, le domaine de la recherche et de la santé est de plus en plus valorisé avec l’expertise technique et scientifique ou le conseil en génie biologique. Certes, les consultants et experts des sociétés de portage du secteur de la santé mettent en œuvre toutes leurs compétences pour réaliser des prestations de qualité dans les domaines les plus variés : économie de la santé, financement de la santé, mise en œuvre de politiques sanitaires. Toutefois, il est difficile de lier conjointement l’éthique à ces recherches.
De même, l’industrie aéronautique européenne, de plus en plus présente dans le domaine du portage salarial, est aujourd’hui confrontée à plusieurs défis majeurs comme les contraintes de plus en plus fortes liées à l’environnement. Dans ce contexte, l’industrie aéronautique européenne connaît une véritable mutation qui doit s’articuler autour de chantiers majeurs de transformation qui couvrent à la fois les aspects industriels mais aussi s’assurer du respect des normes environnementales.
Ainsi, le portage salarial s’ouvre à des activités très modernes qui façonneront l’économie de demain et qui devront composer avec des enjeux éthiques.
II - Comment l’éthique participe-t-elle à la croissance ?
Le portage salarial souhaite à l’avenir faire partie intégrante du marché du travail français et ne plus être qu’une simple alternative mais un pilier du marché du travail. Pour cela, il faut se demander comment le respect des valeurs éthiques renforce la crédibilité d’une entreprise et peut devenir un véritable levier financier. Les exemples sont multiples mais nous avons choisi l’Investissement Socialement Responsable (ISR) qui a un rôle très important dans cette recherche de crédibilité.
A - Généralisation par un exemple : l’Investissement Socialement Responsable (ISR)
La démarche d'ISR est en quelque sorte une application au domaine de l'investissement financier de la notion de développement durable. Elle consiste à choisir d'investir dans des entreprises qui prennent en compte dans leur modèle de développement des notions qui ne sont pas uniquement financières mais également de nature sociale et environnementale. Les fonds d’exclusion (également dénommés « placements éthiques ») sont très répandus dans les pays anglo-saxons, ils excluent, pour des raisons morales ou religieuses, certains secteurs comme l’armement, le jeu, le tabac, voire des activités considérées par leurs détenteurs comme dangereuses pour l’environnement comme les sociétés agro-alimentaires ayant recours aux OGM, et le nucléaire.
En 2009, la société de conseils financiers, Financière de Champlain, a obtenu une double labellisation ISR lancée par Novethic : Performance Responsable (fonds éthique) et Champlain Solidarité (fonds de partage éthique). Ce label a pour but de sélectionner les fonds qui répondent aux exigences des critères définis par Novethic en matière d’intégration des critères ESG (Environnementaux, Sociaux et Gouvernance) et de transparence sur les processus de gestion de l’ISR, la composition du portefeuille et le reporting extra-financier.
En effet, créé fin 2006, ce fonds pratique depuis l’origine une gestion ISR engagée. En terme de processus de gestion, Financière de Champlain fait partie des rares fonds en France à pratiquer l’exclusion « raisonnée » : armement, tabac, alcool, pétrochimie, nucléaire, OGM et tests sur animaux. L’objectif est de concilier éthique et partage. Ce fonds de partage reverse 75% de ses revenus distribuables (dividendes des sociétés en portefeuille) à sept associations dans le domaine de la lutte contre l’exclusion, de la protection de l’enfance en souffrance ou encore de l’assistance aux personnes âgées. En contrepartie, l’entreprise bénéficie d’une déduction fiscale à hauteur de 66% au titre du don. La principale différence avec d’autres fonds tient à la stratégie de gestion qui allie croissance et rendement afin de maximiser le potentiel de versements aux associations. Ainsi, depuis le début de l’année 2009, ce fonds est l’un des plus performants de France avec une performance en 2010 de +27,43% contre +19,18% pour l’indice ASPI Eurozone par exemple.
Ainsi, adhérer à un projet de label éthique devient très rentable financièrement et ne débouche pas forcément que sur des contraintes. Comme le montre l’exemple, d’une part, en pratiquant l’exclusion, les fonds deviennent très largement transparents, d’autre part il est important qu’il y ait une cohérence entre la mission sociale du fonds et la façon dont est géré le fonds, avec une vraie approche éthique. Investir dans l’ISR n’est pas de l’ordre du hasard pour un fonds, car il est important pour des investisseurs de se faire une idée précise de ce qui compose les portefeuilles et pourquoi. L’extrapolation pour Umalis Group est possible car le respect des valeurs éthiques peut être profitable financièrement également pour une société de portage salarial.
B - L’éthique : un principe testé par la concurrence
L’ISR est un cas particulier mais il est intéressant de voir en quoi des labellisations semblables dans la portage salarial augmentent de manière considérable la crédibilité d’une société et accroissent la confiance des futurs salariés portés. Mais tout d’abord, voyons en quoi l’éthique demeure un principe de base pour l’activité de portage salarial. En effet, dans la notion de portage salarial, existe la notion de « porter » : porter la réussite des consultants, les aider à dépasser leurs capacités et les soutenir dans leurs activités malgré les difficultés que peut rencontrer l’économie française actuellement.
JAM est entre autre une société de portage salarial ayant pleinement adopté ces principes. Faisant partie des pionniers du secteur depuis 1991, JAM est un acteur majeur du secteur du portage, précurseur en matière de services. JAM est présente partout en France et développe son auditoire grâce à sa vision très spécifique du portage salarial. En effet, JAM est attachée au sens du mot accompagnement. Les différentes équipes de cette société portent une attention particulière aux personnes, à leur projet, en donnant des conseils concrets et opérationnels, adaptés à la situation de travail de chacun. Ainsi, favoriser l’autonomie dans la prise de décision et induire une dynamique personnelle constructive au service des projets des futurs portés devient fondamental. Ces points sont effectivement présents dans chaque charte de sociétés de portage et indiquent directement en quoi l’altruisme et l’éthique sont intrinsèques à cette activité.
De nos jours, des sociétés de portage salarial comme JAM assurent un accompagnement personnalisé à chaque étape de développement à tous ses salariés portés pour améliorer quotidiennement leurs services et pour offrir aux consultants et porteurs de projet, ce qu’il y a de mieux en terme d’accompagnement et d’optimisation de revenu.
Seulement, la stratégie de JAM se distingue d’autres sociétés de portage salarial dans la mesure où JAM est administrateur du PEPS (Professionnels de l'Emploi en Portage Salarial). L’organisation du PEPS promeut un portage salarial éthique, garantissant aux professionnels portés le respect des bonnes pratiques du portage salarial. Cet agrément créé par le PEPS est délivré aux sociétés de portage ayant pris les engagements suivants :
- respecter la charte de déontologie du PEPS
- proposer une caution bancaire garantissant le paiement des salaires
- signer l’accord d’entreprise répondant aux critères définis par le PEPS
De ce fait, JAM bénéficie du label « Portage éthique » et fait partie des sociétés de portage salarial faisant le plus de profit sur ces cinq dernières années. Ainsi, le portage salarial respecte dans son utilité même des valeurs éthiques dans la mesure où il s’avère être une solution au service des salariés dans un contexte de crise de l’emploi, il garantit le respect du salarié (autonomie, conditions de travail, rémunération) mais aussi car il a l’ambition de construire un nouveau marché du travail mieux adapté aux besoins des entreprises et des travailleurs avec une volonté de réformer le contrat de travail traditionnel jugé dépassé.
III - Un environnement macroéconomique propice à l’éthique
A - Transparence et morale
Depuis le début des années 2000, nous avons assisté à de nombreux scandales financiers ou environnementaux dans de grandes entreprises. Les plus célèbres sont Enron très liée avec le cabinet d’audit Andersen aux Etats-Unis (scandale financier) ou bien plus récemment Volkswagen (scandale environnemental en Novembre dernier). Ces scandales sont provoqués par une seule chose : la recherche du profit financier à tout prix quitte à mettre en danger la planète ou les utilisateurs (Volkswagen a masqué ses émissions polluantes réelles de ses véhicules, parfois 22 fois supérieures aux normes européennes), et coûtant la retraite de milliers d’Américains et l’emploi de près 20 000 employés (pour Enron). Ainsi, ces scandales ont fait prendre conscience aux entreprises l’importance des chartes éthiques internes.
La transparence est même exigée pour les plus grosses entreprises, notamment pour les entreprises cotées dont fait partie Umalis Group. Les comptes de celles-ci sont régulièrement examinés non seulement par les gouvernements nationaux et les organisations mondiales comme le PNUD (Programme des Nations Unis pour le Développement) mais aussi par les nombreuses organisations environnementales (Greenpeace) ou luttant pour le respect des Droits de l’Homme (comme Oxfam). N’est ce pas la campagne Detox menée par Greenpeace qui a permis l’arrêt de pratiques très peu éthiques de Nike envers ses employés (emploi d’enfants, conditions de travail déplorables dans les pays asiatiques) ? Ainsi, depuis 2005, Nike publie un rapport détaillé sur les conditions de travail dans ses usines de sous-traitances.
La conséquence directe de ce contexte économique en soif d’éthique est la grande popularité des labels éthiques comme le commerce équitable, pratique de loin la plus populaire. D’autres pratiques éthiques se développent comme le micro-crédit (particulièrement développé en Inde au milieu des années 2000) et le crowdfunding aujourd’hui.
B - Les atouts de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)
La RSE est le développement durable appliqué aux entreprises. La RSE s’applique dans deux grands domaines : le domaine social (respect des Droits de l’Homme...) et le domaine environnemental. Cette RSE doit être respectée par les entreprises sous peine de risques d’image, de réputation (93% des entreprises le pensent) et de risque de perte de compétitivité.
Certes, la RSE ne s’impose pas forcément aux entreprises dans la mesure où il n’y a pas de loi qui oblige une entreprise à tenir une RSE. Cependant, de plus en plus de pays développés commencent à l’imposer par des décrets ou des lois. Ainsi, les lois Grenelles de 2010 en France imposent aux entreprises cotées une obligation de publication d’informations en matière de RSE. Cela concerne donc Umalis Group, cotée depuis 2015. Cette obligation va progressivement s’imposer aux sociétés non cotées.
Il existe de nombreux outils pour mesurer la RSE d’une entreprise. Un outil important dans l’Union Européenne est le Système de Management Environnemental et d’Audit (EMAS). En France, lorsque l'entreprise remplit les conditions du développement durable, elle fait certifier ses comptes par des Commissaires aux comptes. Outre ces outils gouvernementaux, il existe aussi depuis la fin des années 1990 des agences de notation sociales et environnementales qui évaluent et notent les entreprises.
La RSE apporte de nombreux avantages économiques pour une entreprise, selon le rapport Consortium Report du Performance Group (1999). Tout d’abord, c’est l’occasion pour l’entreprise de gagner en compétitivité aux yeux des clients (améliorer son image auprès du consommateur). Selon une étude réalisée en France en 2006, près des deux tiers des personnes sondées sont prêtes à acheter des produits (même plus chers) si l’entreprise mène une véritable politique éthique. Deuxièmement, une entreprise qui s’engage pour une RSE est une entreprise qui rassure ses actionnaires dans la mesure où elle anticipe les contraintes et les risques en tout genre (sociaux, écologiques, juridiques, d’image…). Cet avantage est d’autant plus important aujourd’hui quand on sait que les entreprises sont de plus en plus soumises à de nouvelles réglementations chaque année.
De plus, l’entreprise s’engageant dans la RSE va chercher à faire des économies en réduisant ses coûts en matière d’énergie utilisée. Enfin, l’engagement d’une entreprise pour la RSE stimule son innovation par l’augmentation de la qualité du produit (plus écologique par exemple).
La RSE n’est pas réservée aux grandes entreprises, nombreuses sont les petites entreprises qui s’engagent pleinement dans la RSE, même dès leur création. C’est le cas de Sinéo ou Clayrton’s en France. Elles ont réussi à bien se développer en partie grâce à leur business model basé sur l’engagement dans la RSE.
La RSE dans le domaine spécifique du portage salarial est importante pour son volet social. En effet, le portage offre à de nombreux actifs l’opportunité de trouver un emploi ; à de nombreux indépendants de se prémunir des risques liés au fait de ne pas être salarié (chômage, maladie…) et enfin aux futurs entrepreneurs de tester leurs activités sans prendre trop de risque avant de se lancer seul. De plus, le secteur du portage salarial apporte une innovation au cœur du processus de transformation du marché du travail. En effet, le secteur amène le sujet de la nécessité de repenser les contrats de travail : avec un mélange du statut de salarié et celui du travailleur en freelance. Les solutions apportées par le portage salarial sont donc un moyen de se prémunir contre les risques de la conjoncture économique (lutte contre le chômage, crainte de se lancer dans l’entreprenariat).
En définitive, Umalis offre un bel exemple de société de portage salarial engagé dans la RSE. En effet, l’entreprise a obtenu la labellisation LUCIE (qui est le label de référence en RSE en France), fin 2014, venant illustrer son engagement en RSE. Ce bel accomplissement vient rappeler à quel point Umalis s’engage à respecter ses portés ainsi que ses entreprises clientes, notamment en développant des services toujours plus adaptés à ces derniers grâce au travail de son laboratoire de recherche Umalis Lab.
Ainsi, le portage salarial bénéficie actuellement de nombreux outils de croissance et de leviers financiers. En plus de ceux-ci, l’éthique apparaît comme une véritable valeur ajoutée, créatrice de différenciation en terme d’offre et de business model, pour toute entreprise et plus spécialement pour les sociétés de portage salarial qui proposent des services. En effet, les sociétés de portage s’engageant pour la RSE vont pouvoir bénéficier d’une meilleure image auprès des consommateurs, d’une plus grande attractivité auprès des investisseurs et des portés potentiels. Cet engagement éthique aura en plus des répercussions positives sur l’innovation des services proposés par les sociétés de portage. Umalis a déjà bien intégré l’apport de l’éthique à son développement. Umalis doit poursuivre dans cette voie, et d’autant plus qu’en tant que société cotée en bourse depuis 2015, il s’agit maintenant d’une obligation pour elle. D’ailleurs le fait que l’entreprise ait reçu dès 2014 son label LUCIE prouvant son engagement dans le RSE qui a précédé son entrée en bourse, montre bien la logique parfaitement huilée de sa gouvernance ainsi que sa responsabilité et maturité (car en entrant en bourse elle se devait de publier publiquement des informations liées à sa RSE).
L’éthique est un domaine bien précis donc représente un créneau que peuvent occuper des consultants, des experts. Le commerce équitable, l’écologie sont des sujets très à la mode aujourd’hui. De plus, toutes les entreprises, d’abord occidentales, devront s’engager à l’avenir pour la RSE (qui deviendra obligatoire). Pour se soumettre à celle-ci, ces entreprises devront évidemment faire appel à des consultants, experts, auditeurs, spécialisés dans ce sujet autant de métiers ciblés par le portage (rapport n°1). Enfin, en troisième partie du rapport, les avantages apportés par une entreprise respectant une charte éthique ont été mis en avant et nous pouvons affirmer que l’éthique est bien un domaine porteur tant en terme de mode de consommation, que de politique salariale ou encore d’offres proposées par les entreprises.
Enfin, compte tenu de tous ces éléments et de la demande de transparence de la part des investisseurs, l’éthique est un levier financier pour les sociétés cotées et donc pour un leader comme Umalis Group. L’éthique est alors gage de confiance, de crédibilité à la fois pour les investisseurs privés sur les marchés et pour les financeurs (les banques), qui sélectionnent également leurs nouveaux projets en fonction de l’éthique de leurs clients.
Reduire